🎲🎮 Ce que les jeux font à votre cerveau (sans que vous le sachiez)
Des dés en os aux jeux virtuels, découvrez comment le jeu hack notre cerveau depuis des millénaires et pourquoi la dopamine nous rend littéralement accros aux défis ludiques.
Salut tout le monde !
Bienvenue dans notre 40ème épisode !
J’espère que vous allez bien et que vous allez profiter du printemps en ce week-end rallongé ! De mon côté, je participe à une conférence à distance organisé par l’institut canadien des troubles d’apprentissage. Au programme, de nombreuses conférences sur les neurosciences, le cerveau des étudiants, la mémoire, les émotions. Pleins de sujets potentiels à venir pour notre newsletter !
Bonne lecture !
Vous retrouverez au programme de cette épisode :
Les Neuro-Actualités 📰
Le Dossier de la Semaine 📑
Réactivation Neuronale ⚡
Explorations Cognitives 🗺️
La Boîte à Outils 🧰
L’Énigme de la Semaine ! 🕵️
💡 Pour briller en soirée
Si vous n’avez pas le temps de tout lire, vous trouverez ici les informations les plus croustillantes de notre épisode !
Les jeux de plateau existent depuis plus de 5000 ans 🏺
L'anticipation d'une partie de jeu active les mêmes circuits de récompense dans le cerveau que le jeu lui-même 🤯
Des joueurs réguliers de jeux vidéo d'action développent une meilleure attention visuelle et prennent des décisions plus rapides dans des situations complexes selon une étude de l'université de Rochester 🎯
L'état de "flow" pendant le jeu est caractérisé par une diminution de l'activité du cortex préfrontal, ce qui explique pourquoi vous perdez complètement la notion du temps ⏱️
📰 Neuro-Actualités
Chaque semaine, on décortique l’actualité en neuroscience et en psychologie cognitive pour que vous n’ayez pas à le faire !
🐭 Microscopie révolutionnaire : le cerveau d’une souris cartographié en 3D ! Une prouesse technique : 154 chercheurs ont reconstruit en 3D un millimètre cube de cerveau de souris, contenant 200 000 cellules, grâce à la microscopie électronique et des millions d'images (en gros 200.000 cellules pour un grain de sable…). Ce fragment inclut 70 000 neurones activés en temps réel lors de stimuli visuels.Et dire qu’il a fallu 154 chercheurs pour cartographier un cerveau de souris… la modestie est de mise pour l’humain !
🇫🇷 Ce mini-robot va explorer votre cerveau... et pourrait sauver votre vie! La start-up française Robeauté vient de lever 27 millions d'euros pour son microrobot capable de naviguer à travers le cerveau humain. Ce dispositif révolutionnaire, pas plus grand qu'un grain de riz, pourrait transformer radicalement les interventions cérébrales dès 2026. La première étude clinique, prévue pour 2026, se concentrera sur les microbiopsies de tumeurs cérébrales jusqu'alors inaccessibles.
🧠 Le cerveau, super-héros potentiel contre Alzheimer ? Des chercheurs explorent la résilience naturelle du cerveau face à Alzheimer. Le secret ? Certaines cellules cérébrales semblent capables de compenser les dégâts causés par la maladie, notamment en renforçant les connexions neuronales et en limitant l'inflammation.
📑 Le Dossier de la Semaine
Chaque semaine, nous disséquons minutieusement une thématique des neurosciences pour vous offrir un éclairage complet et captivant !
🧠💬Pourquoi jouons nous autant ?
⏱️ Temps de lecture : 10 minutes.
Salut à tous,
On se retrouve pour un nouveau dossier hebdomadaire. Cette semaine, c’est surprise je vous laisse deviner le thème. Et pour cela, une petite charade ça vous dit ?
Mon premier est un pronom personnel.
Mon second est composé d’arbustes et permet de délimiter deux espaces
Mon troisième est un animal des forêts
Mon quatrième est le petit de la vache.
Alors vous l’avez ? JE-HAIE-CERF-VEAU
Autrement dit, jeu et cerveau. Allez c’est parti, les lions sont lâchés !
🧠Jouer, un besoin ancestral
Depuis la nuit des temps, l’action de jouer a été une partie intégrante de l'expérience humaine.
Des dés en os découverts dans des sites archéologiques aux jeux de plateau complexes comme le Senet en Égypte ancienne, les jeux ont toujours été bien plus qu'un simple divertissement dans nos sociétés.
Pourquoi ?
Car ils répondent à des besoins cognitifs fondamentaux, tels que la stratégie, la socialisation et l'apprentissage.
Jouer reste une source de socialisation, d'apprentissage et de plaisir, nécessaire à l'épanouissement de toutes les générations.
De nos premiers jouets à la naissance jusqu’au bon vieux mots fléchés force 4 de nos aïeuls, nombres de nos comportements sociaux sont influencés par le plaisir de jouer.
Mais pourquoi notre cerveau est-il si attiré par ces activités ludiques ?
Pour répondre à cette question, commençons par le commencement. Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous jouons ?
Mais d’abord….
🎯 Jeu et récompenses
Comme vous le savez, notre cerveau est une usine à neurotransmetteur. Nous dirigeons la plupart de nos comportements vers des récompenses.
Et pourquoi cela ? Tout simplement parce que ça nous fait du bien. Ce plaisir ressenti est caractérisé par différentes substances, dont notre fameuse dopamine.
Dopamine → Plaisir → Motivation → Soif d’activités stimulante → Dopamine
Et ça repart !
Ce circuit de la récompense sollicite 2 régions principales du cerveau :
notre cortex préfrontal (responsable de nos prises de décision, anticipation et réflexion)
une région profonde du cerveau impliquant des aires comme le striatum et le noyau accumbens (responsable notamment de nos motivations et de nos actions)
Dis comme ça, ces mécanismes paraissent proche du processus d’addiction. C’est en partie vrai, mais heureusement la dopamine est également un indispensable à notre survie.
Pourquoi ? Car elle nous pousse à répéter des comportements bénéfiques, comme manger ou socialiser.
Dans le contexte des jeux, ce système de récompense est constamment sollicité.
Que ce soit en lançant un dé pour atteindre un score élevé ou en complétant un niveau dans un jeu vidéo, chaque succès déclenche une libération de dopamine.
Cette réaction chimique crée une boucle de rétroaction positive qui nous incite à continuer à jouer. (et provoque des conflits familiaux comme le célèbre “Viens manger, lâche moi ce jeu à la con”)
Les concepteurs de jeux modernes, en particulier dans l'industrie des jeux vidéo, ont parfaitement compris ces mécanismes.
Ils conçoivent des jeux qui exploitent ces circuits de récompense de manière sophistiquée.
Par exemple :
les systèmes de progression,
les récompenses aléatoires,
les défis quotidiens,
sont tous conçus pour maximiser la libération de dopamine et maintenir les joueurs engagés. (Petite pensée à notre proche qui persiste à ne pas lâcher son niveau 87 sur Candy Crush.)
Notre cerveau “récompense” est donc suractivé lors de tous nos moments ludiques. Ce qui est encore plus surprenant, c’est la capacité de notre cerveau à s’activer en dehors des périodes de jeu. Et notamment en amont d’une récompense.
C’est ce que mes amis scientifiques appellent l’anticipation du plaisir.
Une étude hollandaise a montré que l'anticipation d'une récompense peut être tout aussi gratifiante, voire plus, que la récompense elle-même.
Prenons un exemple. Vous êtes un fan absolu de belote bulgare. Des années à chercher des partenaires pour cette pratique trop peu connue. Après de longs efforts, vous arrivez à programmer une soirée de jeu avec d’autres joueurs.
L’excitation et le sentiment de bien-être montent durant la semaine précédant l’évènement. Sans le savoir, votre cerveau sécrète déjà de la dopamine en y pensant. C’est ça l’anticipation du plaisir.
Sous l’œil du scanner, cette anticipation active exactement les mêmes circuits neuronaux que ceux impliqués dans la récompense réelle.
Des jeux ancestraux aux jeux vidéo modernes, le principe fondamental reste le même : notre cerveau adore les récompenses. Mais mis à part le plaisir, le jeu a aussi des vertus sur notre fonctionnement cérébral. Meilleure mémoire ou logique ?
Voyons comment le cerveau se modifie sous l’effet de la pratique du jeu.
🎮 Le jeu : booster de nos capacités cognitives
Que ce soit en jouant aux échecs ou en résolvant des énigmes dans un jeu vidéo, notre cerveau est constamment en quête de défis.
Les jeux, qu'ils soient traditionnels ou numériques, offrent des opportunités de résolution de problèmes qui activent des zones cérébrales associées à la cognition et à la planification.
Une étude publiée dans la revue Nature a montré que les joueurs réguliers de jeux vidéo d'action ont une meilleure capacité à prendre des décisions rapides et à résoudre des problèmes complexes.
Selon une autre étude réalisée par le département neurosciences de l’université de Rochester, l’attention visuelle se fatigue nettement moins pour un joueur qu’un non joueur.
Chez les joueurs de jeux vidéos, l’attention est d’autant plus développée car le joueur peut percevoir plusieurs objets en même temps lors d’une tâche de précision , favorisant une meilleure attention soutenue lors de la réalisation d’une tâche.
Une dernière pour la route ?
Une étude allemande publiée dans la revue Molecular Psychiatry a révélé que jouer à Super Mario 64 pendant 30 minutes par jour pendant deux mois augmentait la taille de l'hippocampe chez les adultes. L'hippocampe est une région du cerveau cruciale pour la mémoire et la navigation spatiale. Et oui; on peut donc stimuler la neurogenèse (la création de nouveaux neurones), tout en s’amusant !
Plus de neurones mais pas que. Les jeux sont également un moyen de socialisation, et ça, depuis déjà longtemps.
Les jeux de plateau traditionnels comme le Go ou les jeux de cartes ont été utilisés pendant des siècles pour renforcer les liens sociaux. Et c’est toujours le cas aujourd’hui, sous une forme assez différente ! Les jeux vidéo modernes, avec leurs fonctionnalités multijoueurs, ont simplement amplifié cette dimension sociale en créant ainsi des communautés virtuelles.
💡 Le "Syndrome de Tetris" : Après avoir joué à Tetris pendant de longues heures, certaines personnes rapportent voir des formes de Tetris dans leur esprit, même lorsqu'ils ferment les yeux ou essaient de dormir. Ce phénomène, appelé "Syndrome de Tetris" ou "effet Tetris", montre comment le cerveau continue à traiter des motifs et des schémas même après avoir cessé de jouer.
Le développement de nos fonctions cognitives grâce au jeu n’est pas un mythe. Mémoire, attention, inhibition, toutes nos fonctions cognitives peuvent en profiter.
Le jeu a également une forte influence sur nos capacités de métacognition, c’est à dire notre connaissance et conscience de nos propres mécanismes de pensée.
Cette fonction peut être bénéfique dans certaines activités de jeu, notamment celle impliquant la prédiction du comportement de son adversaire.
(Je sais que tu sais que je sais alors… je tire une carte)
Enfin, l’impact du jeu ne s’arrête pas aux frontières du divertissement. Il est de plus en plus utilisé dans des domaines comme la pédagogie.
🧩 Apprendre en jouant
La ludification, est devenue un pilier des approches pédagogiques modernes. L’objectif : intégrer des mécanismes de jeu dans l’apprentissage en contribuant à l’enseignement par des expériences :
engageantes,
interactives
efficaces.
Grâce aux connaissances actuelles sur le cerveau humain, la ludification s’impose comme une méthode incontournable pour révolutionner l’apprentissage.
En exploitant des nos circuits neuronaux de la récompense, en réduisant le stress et en renforçant la mémorisation, elle transforme des sessions éducatives souvent passives en expériences captivantes et amusantes.
Grâce à l’engagement actif, attention redirigée et rétroaction rapide, son but est de placer l’étudiant au cœur de son apprentissage.
Qui dit jeu en pédagogie vous fera peut être songer à la vague des “Serious games” ou “jeux intelligents” apparue en masse il y a une dizaine d’années.
Ludification et jeux intelligents n’ont rien à voir.
L’idée du second, est de proposer des jeux vidéos “intelligents” pour permettre de développer le potentiel cognitif des apprenants. A l’époque une grosse étude scientifique avait souligné l’impact positif de ces jeux sur le cerveau des enfants.
Quelques années plus tard, le consensus scientifique n’est pas là. Aucune méta-analyse n’a fait de lien entre amélioration significative des capacités cognitives et serious game.
On apprendra entre temps que l’étude en question avait été financée par les concepteurs du serious game eux mêmes. (pas très serious tout ça)
Jeu et pédagogie, oui mais pas n’importe comment !
Ce sont les notions d’immersion et d’engagement de l’apprenant dans un environnement ludique qui sont intéressantes pour mieux apprendre.
Petite question:
Merci, on continue !
L'un des concepts les plus fascinants en psychologie et en neurosciences est l'état de flow, un état mental où l'on est totalement absorbé par une activité.
On vous explique.
⏱️ Flow, le cerveau en totale immersion
Cet état de flow est caractérisé par différentes états comme :
une concentration intense,
une perte de la notion du temps,
et un sentiment de satisfaction profonde.
Les jeux numériques, sont particulièrement efficaces pour induire cet état.
Pour atteindre l'état de flow, il faut un équilibre parfait entre le défi et la compétence. Si la tâche est trop facile, nous nous ennuyons ; si elle est trop difficile, nous nous frustrons. Les jeux sont conçus pour maintenir cet équilibre, en ajustant constamment le niveau de difficulté pour garder le joueur engagé.
De plus, les feedbacks immédiats, comme les points ou les récompenses, renforcent cet état de flow en fournissant une validation constante de nos actions.
Dans cet état, il est possible de jouer des heures sans forcément percevoir le temps passé, et donc faire sourire les concepteurs de jeux en tout genre !
Les jeux vidéo modernes sont conçus pour maximiser l'état de flow. Par exemple, les jeux de rôle offrent des mondes ouverts et des quêtes complexes qui maintiennent les joueurs engagés le plus longtemps possibles.
Dans un autre registre, la réalité virtuelle en pleine croissance, développe également de nombreuses applications ludiques des plus immersives où le joueur se retrouve dans un état de concentration optimale.
Dans l’univers du jeu, le flow peut donc être considéré comme un état d'éveil important qui produit une forte activité dans les systèmes du contrôle de l’attention ainsi qu’une réduction de la conscience de soi.
En particulier, il se caractérise par une plus grande activité dans les systèmes attentionnels qui vont avoir deux conséquences :
une meilleure orientation de l'attention pour maintenir cette dernière sur des éléments pertinents
et une meilleure résistance aux distractions non pertinentes.
Au niveau cerveau, le flow est régulièrement associé à la diminution de l’activité du cortex préfrontal.
Moins de prise de décisions pour plus d’automatismes, on parle également d’absorption cognitive.
Ce processus est d’ailleurs parfois relié à celui de l’addiction. Et oui, le revers de la médaille. Car, comme tout bon divertissement, le jeu a ses limites.
Les risques d'excès
Les jeux peuvent devenir problématiques s'ils sont consommés de manière excessive. La dépendance aux jeux vidéo est un problème croissant, en particulier chez les jeunes.
Les mécanismes de récompense et d'immersion peuvent également conduire à une utilisation compulsive.
Dérégulation de la dopamine, sur activation de certaines régions cérébrales liés au plaisir et à la récompense, l’addiction peut prendre différentes formes sous le prisme du cerveau.
Même si ces mécanismes sont présents dans les jeux vidéos, les plus nocifs sont bien issus des jeux d’argent où les notions de récompense et de défi sont les plus exacerbées.
Notre conseil : jouer, faites vous plaisir dans toutes les activités qui vous font du bien. Mais soyez objectifs sur vos pratiques et dès qu’elles engendrent des souffrances psychiques, accompagnez vous et ne cachez pas ces signaux dans le jeu !
Trouver un équilibre et de reconnaître les signes d'une dépendance potentielle.
Conclusion
En fin de compte, les jeux reflètent nos besoins cérébraux fondamentaux : le besoin de défis, de récompenses, de socialisation, et d'apprentissage. Que ce soit à travers un jeu de plateau traditionnel ou un jeu vidéo moderne, les jeux continueront à être une partie intégrante de l'expérience humaine, car ils répondent à des besoins profonds et universels.
Les jeux ne sont pas seulement des divertissements, mais des miroirs de notre civilisation, des laboratoires de pensée, et des outils puissants qui façonnent notre manière d’interagir avec le monde.
La prochaine fois que vous déploierez un plateau, distribuerez des cartes ou lancerez des dés, rappelez-vous que vous participez à bien plus qu’une simple partie. Vous prenez part à un héritage culturel riche, vous exercez des compétences cognitives complexes, et vous explorez les nuances du comportement humain.
📖 Ce qu’il faut retenir
Besoin de jouer 🃏 : le jeu à des besoins cognitifs fondamentaux, tels que la stratégie, la socialisation et l'apprentissage.
Notre cerveau adore les récompenses 🏆 : l’action de jouer stimule le circuit de la récompense et notre sécrétion de domaine, pour un sentiment de bien être prolongé.
Boosteur de cerveau 💥 : une pratique du jeu physique ou nuémrique améliore nos fonctions cognitives comme la mémoire, l’attention et nos comportements sociaux.
Le flow comme objectif 👨💻 : l’immersion et l’engagement total dans un jeu peut produire un état de flow où le joueur est en absorption cognitive et peut par conséquent perdre la notion du temps.
Attention aux excès 👀 : les effets du jeu sur le cerveau peuvent entraîner une dépendance et des comportements dérégulés notamment à travers les jeux vidéos et les jeux d’argent.
PS : on serait ravi d’avoir vos avis sur cette article. Alors, si vous avez la moindre question, la moindre anecdote, ou tout simplement l’envie de partager quelques choses avec nous, n’hésitez pas à commenter ci-dessous.
Pour aller plus loin 👀
👉 Livre : Dans le cerveau du gamer - Célia Hodent
👉 Podcast : Quand vou êtes absorbés dans les JV : addiction ou flow ?
🚿 ShowerThought
Ces moments d'illumination sous l'eau chaude de votre douche ne sont pas un hasard. Chaque semaine, on vous partage une réflexion spontanée et inspirante pour questionner l’ordinaire et titiller vos neurones ( tout droit sortie de notre douche… ou de nos amis sur Reddit, pour les connaisseurs.)
➡️ Chaque anniversaire célèbre discrètement la capacité d'avoir survécu à toutes les mauvaises décisions de l'année passée.
➡️ Poser son téléphone écran vers le bas est le nouveau geste de politesse.
➡️ On invente des machines pour gagner du temps, puis on passe ce temps gagné à créer de nouvelles machines.
🕵️ L’énigme de la semaine !
Chaque semaine, on vous propose une petite énigme pour faire travailler vos méninges !
L’énigme de la semaine dernière était :
Vous disposez de deux cordes. Chaque corde, si elle est allumée à une extrémité, brûle en exactement 60 minutes. Cependant, la vitesse de combustion n’est pas uniforme le long de la corde. En utilisant uniquement ces deux cordes, comment mesurer précisément 45 minutes ?
Et la réponse était : L’astuce consiste à modifier la durée de combustion en allumant une corde par les deux extrémités, ce qui accélère la combustion de manière imprévisible dans le détail mais garantie sur le temps total. Il s’agit ici de combiner des séquences d’allumage pour obtenir des intervalles précis.
Allumez la première corde simultanément aux deux extrémités. Elle brûlera entièrement en 30 minutes. Au même moment, allumez la deuxième corde à une seule extrémité. Lorsque la première corde a fini de brûler (après 30 minutes), allumez immédiatement l’autre extrémité de la deuxième corde. La deuxième corde, désormais allumée aux deux extrémités, mettra 15 minutes de plus pour brûler complètement.
Au total, vous avez ainsi mesuré 30 + 15 = 45 minutes
La nouvelle énigme est : 👇
Dans la cuisine je suis utile,
Dans la nature, redouté.
Mon épaule le porte,
Mais si je change de côté... d'avis également j'aurais changé.
Voilà, c’est tout pour cette semaine !
Cérébralement vôtre,
Bertrand & Romain 🧠✨
PS: N’hésitez pas à partager cette newsletter avec vos proches / ami(e)s / collègue(s). C’est une bonne dose de motivation pour nous !
Et puis si vous n’êtes pas abonné, abonnez-vous ! 😊
PS: n’hésitez vraiment pas à nous faire des retours sur ce que vous aimeriez voir !
Disclaimer : Les informations présentées dans cette newsletter s'appuient sur des recherches scientifiques. Cependant, les résultats ne sont pas des certitudes absolues et représentent parfois des corrélations sans prouver de causalité directe. La science des neurosciences évolue constamment. Ces conseils sont des pistes de réflexion à considérer avec esprit critique.
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