🔠🧬 Neuromania + CRISPR + Mots croisés = Revue de Presse
De CRISPR dans le cerveau à l'effet spectateur : plongez dans les mystères de notre cognition et découvrez pourquoi vos mots croisés ne vous sauveront pas autant que vos baskets.
Salut l’équipe ! 🙂
J'espère que vous allez bien. Ici tout va bien ! Mois de mai sportif en Espagne….il y a des fêtes quasiment tous les jours. Je ne vous en cite que quelques-unes. La semaine dernière, nous avons eu la Fête de l'Agriculture, suivi de la Fête du Livre, puis évidemment, la fameuse Fête de la Sardine, la Fêtes des Fallas (sculptures en carton qui viennent de Valence), et pour finir… la Fête des Croix de Mai… (je le répète : tout ça en une semaine 😅)
Autant vous dire que la légende est vraie : les Espagnols sont de véritables fêtards !
Aller, aujourd’hui, au programme :
Les Neuro-Actualités 📰 : Jardins fleuris + Démence + Crise nutritionnelle
La Revue de Presse 🗞️ : CRISPR + Mots croisés + Neuromania
Réactivation Neuronale ⚡ : J'ai l'intuition que ça va être un bon article
Explorations Cognitives 🗺️ : L'effet spectateur : pourquoi restons-nous passifs face au danger ?
L’Énigme de la Semaine ! 🕵️
💡 Pour briller en soirée
Si vous n’avez pas le temps de tout lire, vous trouverez ici les informations les plus croustillantes de notre épisode !
La première thérapie CRISPR injectée directement dans le cerveau humain a permis à un enfant de 9 ans d'améliorer visiblement ses capacités motrices 🚀
Les études neuroscientifiques sont majoritairement réalisées sur des populations occidentales aisées, créant un biais culturel majeur dans notre compréhension du cerveau 🌍
Lors d'une expérience troublante, 85% des personnes seules réagissaient à une urgence médicale simulée, contre seulement 31% en groupe de trois ou plus 😱
📰 Neuro-Actualités
Chaque semaine, on décortique l’actualité en neuroscience et en psychologie cognitive pour que vous n’ayez pas à le faire !
🍎 Crise nutritionnelle silencieuse : 8 Français sur 10 concernés ? Selon plusieurs experts et rapports, près de 80% des gens souffriraient de "dénutrition cérébrale". Symptômes : fatigue, irritabilité, oublis. En cause : alimentation déséquilibrée, carences en nutriments essentiels comme oméga-3 et vitamines. C'est invisible mais réel.
🧠 Voir la démence en direct. Des chercheurs d'Édimbourg ont observé la démence sur du tissu cérébral humain vivant, une première ! Ils ont vu comment la protéine amyloïde bêta, associée à Alzheimer, perturbe les connexions neuronales. Un déséquilibre même minime de cette protéine semble suffire à semer le bazar !
🌳 Jardins fleuris pour cerveaux éclairés ! Du 8 au 11 mai 2025, les "Jardins Ouverts pour le Neurodon" vous invitent à flâner ! Visitez de superbes parcs en France et soutenez la recherche sur le cerveau. Des parcs et jardins, principalement dans l'Ouest et le Centre, reversent 2€ par entrée à la Fondation pour la Recherche sur le Cerveau. En 2024, 106 jardins ont participé, rapportant près de 23 000€.
🗞️ La Revue de Presse
Un tour d'horizon des articles et reportages marquants sur les neurosciences et la psychologie cognitive.
⏱️ Temps de lecture : 10 minutes.
1 - Percée médicale : CRISPR utilisé dans le cerveau pour traiter une maladie rare chez un enfant 🚀
C’est une petite révolution scientifique qui passe pour l'instant relativement inaperçue : pour la toute première fois, une thérapie innovante basée sur l'outil génétique CRISPR a été injectée directement dans le cerveau d’un jeune patient.
Petite pause technique mais facile, promis ! Le CRISPR, c’est en quelque sorte un bistouri minuscule capable d'éditer l'ADN avec une très grande précision : il coupe, modifie ou corrige des séquences génétiques défaillantes.
À Shanghai, la start-up de biotechnologie HuidaGene vient en effet de réaliser cet exploit scientifique auprès d’un garçon de neuf ans souffrant d'une maladie extrêmement rare, le syndrome de duplication MECP2 (en résumé, il s'agit d'une anomalie génétique qui altère le développement cérébral, affectant les capacités motrices et cognitives). Pour l'enfant concerné, cela signifiait de graves difficultés quotidiennes dans ses activités les plus élémentaires.
Ici, les chercheurs ont utilisé un virus inoffensif (appelé virus adéno-associé, ou AAV), modifié pour transporter CRISPR directement dans les cellules du cerveau. Nuance essentielle, ce CRISPR n'est actif que pour une courte période, évitant ainsi une réaction immunitaire trop forte du corps.
Les résultats ? Eh bien, ils semblent encourageants : après l'injection, le garçon aurait amélioré visiblement ses capacités à contrôler ses mouvements et à réagir à son environnement. Si les premières observations montrent une amélioration, les scientifiques insistent sur le caractère très expérimental de ce traitement.
Mais aujourd’hui, HuidaGene vise plus loin : elle souhaite effectuer des essais cliniques aux États-Unis. L’administration américaine se montre généralement prudente (et tant mieux !) sur l'utilisation du CRISPR chez l'humain, en particulier dans le cerveau. Car, ne l’oublions pas, la prudence est ici essentielle : traiter le cerveau est complexe et délicat ; et si le CRISPR est révolutionnaire, il reste encore de nombreuses questions sur les potentiels effets secondaires à long terme.
Une affaire à suivre de près.
2 - 🧩 Mots croisés et santé cérébrale : un atout, mais pas la solution miracle
Vous êtes du genre à vous installer dans votre fauteuil préféré, crayon en main, pour compléter votre grille de mots croisés quotidienne en espérant garder votre cerveau jeune ? Bonne nouvelle : vos efforts ne sont pas totalement vains. Mauvaise nouvelle : selon la science, ce n'est probablement pas assez !
L'article intitulé « Faire des mots croisés aide-t-il vraiment notre cerveau à rester jeune ? » revient sur une idée répandue depuis des décennies selon laquelle résoudre des grilles de mots croisés pourrait prévenir efficacement le déclin cognitif lié à l'âge. Disons-le tout de suite : ce cliché repose sur une part de vérité, mais il semblerait largement insuffisant comme unique stratégie.
Les bénéfices cognitifs des mots croisés
D'entrée, l'article nous rappelle que oui, pratiquer régulièrement des jeux de réflexion tels que les mots croisés offre bel et bien quelques bénéfices cognitifs :
Chez des personnes ayant des troubles cognitifs légers, certaines recherches ont montré une légère amélioration après ce type d'activités
Les casse-têtes comme les jeux de société semblent liés à un renforcement des capacités verbales et de raisonnement
Mais attention aux limites !
Selon l'article, ces bénéfices restent toutefois limités. Il souligne que d'autres facteurs jouent un rôle bien plus décisif dans la préservation de nos neurones : finalement, la star incontestable pour lutter contre les déclins cognitifs s'appelle encore et toujours l'exercice physique.
Peter Attia, auteur faisant autorité sur la question (dans son livre Outlive: The Science and Art of Longevity - au passage, excellent livre ! Il n’est pour l’instant que disponible en anglais, mais honnêtement, je l’ai adoré !), présente l'activité physique comme la méthode numéro un pour garder un cerveau en pleine forme. Bouger régulièrement :
Stimule la neuroplasticité (la capacité du cerveau à remodeler ses connexions)
Favorise la production de protéines comme le BDNF, essentielles au bon fonctionnement cérébral
Diminue considérablement les risques liés à certaines démences comme Alzheimer
En un mot, vous pouvez continuer à noircir vos cases avec enthousiasme, mais pour préserver vos capacités cérébrales durablement, vos baskets seront encore plus précieuses qu'un stylo et du papier.
3 - Comment le cerveau est instrumentalisé pour justifier nos dérives 🧠💥
Aller, on termine par cette excellent article d’un de nos “chouchou” à Cérébral. On pense qu’il est d’ordre publique de rappeler ce que défend le neuroscientifique et psychologue clinicien Albert Moukheiber.
Le cerveau humain fascine. Il est devenu en quelques années l'objet de nombreuses théories fascinantes, parfois farfelues. Pensez au célèbre mythe selon lequel nous n'utiliserions que 10 % de notre capacité cérébrale. Idéal pour vendre des livres ou des séminaires d'amélioration personnelle, non ? Mais cette affirmation a autant de crédibilité scientifique qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine : aucune.
Pour mieux comprendre la frontière entre réalités et fantasmes autour de notre étonnant cerveau, remet les pendules à l'heure dans un entretien récent.Albert Moukheiber critique ce qu'il appelle la « neuromania », (il a d’ailleurs un livre à ce sujet : Neuromania), une tendance à tout expliquer par des mécanismes cérébraux simplistes.
Pour lui, cette mode a pris souvent la forme d'une récupération commerciale ou idéologique de la neuroscience. Il rappelle que les biais cognitifs – ces petits raccourcis mentaux qui nous font parfois croire n'importe quoi – ne sont qu'une partie d'une réponse bien plus complexe à la question : pourquoi croyons-nous aux fausses nouvelles ?
Autre idée importante évoquée par Moukheiber : l'utilisation abusive des neurosciences pour justifier les discriminations, notamment le racisme. Il alerte sur la prudence à adopter face aux affirmations simplistes sur le cerveau, souvent utilisées pour soutenir des idéologies dangereuses.
Notre cerveau est complexe, conditionné par des influences sociales, culturelles et environnementales multiples, et ne peut pas simplement être réduit à quelques zones définies par un scanner cérébral. Le neuroscientifique observe également avec un œil critique les pratiques du développement personnel, comme la récupération commerciale du yoga.
À l'origine conçu comme une discipline spirituelle et physique complexe, le yoga s'est transformé bien souvent sous nos latitudes en marketing bien ficelé, promettant bien-être facile et performances au bureau augmentées. Pour lui, certaines approches excessivement simplistes soumettent des pratiques bénéfiques à une logique capitalistique déconnectée de leurs origines en Inde.
Par ailleurs, Albert Moukheiber interroge la thèse très médiatisée selon laquelle notre cerveau serait intrinsèquement « anti-écolo ». Plusieurs best-sellers l'ont popularisée, avançant que nos difficultés à adopter des comportements écologiques proviendraient uniquement de notre cerveau. Or, rappelle-t-il, une telle explication néglige totalement les contextes économiques, sociaux, culturels et politiques, pourtant primordiaux pour comprendre la situation actuelle.
Enfin, un apport essentiel de cet entretien est la critique justifiée des études neuroscientifiques réalisées principalement auprès de populations occidentales et aisées, entraînant une vision forcément biaisée de la « nature humaine ». Ce « biais culturel » limite grandement la portée universelle des découvertes neuroscientifiques, qui gagneraient à s'appuyer sur des études beaucoup plus diversifiées et représentatives.
En réalité, cette discussion très éclairante menée par Albert Moukheiber tombe à pic pour vous rappeler l'importance d'adopter un regard critique face aux affirmations scientifiques trop simplifiées.
Dans nos articles, on essaye au maximum de garder un regard neutre et de prendre de la distance avec les découvertes neuroscientifiques. Comme on le dit à chaque fin d’épisode: “Les informations présentées dans cette newsletter s'appuient sur des recherches scientifiques. Cependant, les résultats ne sont pas des certitudes absolues et représentent parfois des corrélations sans prouver de causalité directe. La science des neurosciences évolue constamment. Ces conseils sont des pistes de réflexion à considérer avec esprit critique.”
Un entretien avec Albert Moukheiber qu’on vous incite vivement à lire.
⚡ Réactivation Neuronale
La meilleure façon de consolider ses apprentissages, c'est de les tester régulièrement (et ça, c'est prouvé par les neurosciences 😉). Réactivons ensemble ce que nous avons exploré la semaine dernière !
La semaine dernière, nous avons vu plusieurs choses dans cet épisode :
Pouvez-vous vous rappeler de ce dont nous avons parlé ?
Prenez 30 secondes pour essayez de vous rappeler au mieux…
…
[….]
….
Allez, on vous aide. Voici les 5 points qu’il fallaient retenir de cet épisode :
- Notre inconscient au service de l’intuition 🤯 : notre cerveau peut traiter des informations visuelles de manière inconsciente, influençant ainsi nos décisions.
- L’intuition ça se travaille 💪: l'intuition n'est pas un don inné, mais une compétence qui se développe avec l'expérience et l'expertise.
- Le système limbique, ce grand répertoire 📖 : ce réseau neuronal complexe joue un rôle crucial dans nos réactions émotionnelles et instinctives, agissant comme le répertoire des informations qui guident nos intuitions.
- Le cortex préfrontal prend la décision ⚖️ : le CPF (pas pour les formations hein !) intègre nos expériences passées, nos émotions actuelles et les informations de notre environnement pour façonner ce que nous percevons comme des décisions intuitives ou des "pressentiments"
- Les biais de l’intuition 🙄: l’intuition est grandement influencé par notre capacité à être attentif au monde et peut parfois nous guider vers des mauvaises décisions.
🗺️ Explorations Cognitives
Chaque semaine, nous explorons des modèles et techniques issus de la psychologie cognitive pour questionner vos certitudes, renverser vos perspectives et trouver des solutions là où vous ne les attendiez pas.
👯 L'effet spectateur : pourquoi restons-nous passifs face au danger ?
Vous avez déjà entendu parler de ces histoires troublantes où, lors d'une agression en pleine rue ou d'un accident, les témoins restent immobiles, paralysés, sans apporter leur aide ? Étrange et frustrant, n'est-ce pas ? On se dit toujours : "Moi, à leur place, j'aurais bondi pour aider." Et pourtant… c'est loin d'être évident, car ce comportement paradoxal porte un nom : l'effet spectateur.
C'est quoi exactement, ce fameux "effet spectateur" ?
L'effet spectateur, parfois appelé aussi apathie du témoin, désigne cette curiosité psychologique qui fait que plus il y a de gens témoins d'une situation d'urgence, moins il y a de chances que quelqu'un intervienne. En d'autres termes, patienter tranquillement en regardant sans agir semble hélas contagieux, surtout quand c'est une foule complète qui regarde en même temps. Vous voulez une image marquante ?
💡 Tout commence à New York en 1964, lorsque Kitty Genovese, une jeune femme de 28 ans, est agressée puis assassinée à proximité de son immeuble. Le New York Times de l'époque révèle un chiffre choc : elle aurait été attaquée devant 38 témoins passifs, incapables d'intervenir. Bon, pour être honnête, ce fameux chiffre de 38 témoins a largement été exagéré par les médias. Des enquêtes ultérieures ont montré qu'il y avait moins de témoins, et que les circonstances étaient plus floues. Mais cette affaire dramatique donna l'impulsion aux premières recherches sur l'effet spectateur, notamment grâce aux psychologues Bibb Latané et John Darley, qui recréèrent en laboratoire cette situation pour en saisir les mécanismes précis.
Pourquoi notre cerveau nous joue-t-il un si mauvais tour ?
Plusieurs explications coexistent pour comprendre cette drôle d'inaction collective :
La diffusion de responsabilité : lorsqu'on est nombreux, la responsabilité de chacun semble se diluer ("Pourquoi moi plutôt que mon voisin ? Lui aussi voit la scène…")
L'ignorance plurielle : voyant tout le monde inactif, chacun en conclut que la situation ne doit pas être si grave ("Si personne ne réagit, ça ne doit pas être si alarmant finalement, non ?")
La peur d'être ridicule ou jugé par les autres : et si jamais, en intervenant, je me trompais et faisais une gaffe ? On préférera souvent éviter la honte devant une foule plutôt que de prendre ce risque.
💡 D
es chercheurs de l'université de Lancaster au Royaume-Uni ont observé qu'on intervient plus facilement… lorsqu'on se sent ressemblant ou proche de la victime ? Par exemple, les supporters d'une même équipe de football s'aideront volontiers en cas d'urgence… mais ils hésiteront davantage pour un supporter de l'équipe adverse.
Ne soyons plus seulement des spectateurs : comment vaincre le biais ?
Bonne nouvelle : ce biais n'est pas invincible. Des études montrent en effet que comprendre l'effet spectateur est déjà la moitié du chemin parcouru pour le vaincre ! Des chercheurs ont observé qu'après seulement une courte formation de sensibilisation à l'effet spectateur, les gens réagissent bien plus vite en cas d'incident ultérieur.
⚠️ Si vous êtes vous-même la victime en difficulté, la technique la plus efficace consiste à choisir clairement UNE personne dans la foule et lui adresser explicitement une demande précise ("Madame avec le manteau rouge, appelez une ambulance, s'il vous plaît !"). Fini la dilution de responsabilité ! En désignant précisément quelqu'un, vous brisez instantanément la paralysie collective.
📊 Lors d'une expérience troublante réalisée en 1968 par les psychologues Darley et Latané, 85% des volontaires isolés réagissaient lorsqu'un complice simulait une attaque d'épilepsie dans la pièce adjacente.
Mais lorsqu'ils étaient trois témoins ou plus, à peine 31% intervenaient.
Et au quotidien, on y repense ?
Cet effet spectateur ne concerne pas que les interventions héroïques face aux agresseurs (ouf !). On peut l'observer à moindre échelle dès que quelqu'un semble avoir besoin d'aide : un collègue débordé de travail, un inconnu perdu sur le quai de la gare, un cycliste tombé à côté d'une piste pourtant bien fréquentée. La prochaine fois que quelque chose d'inhabituel se produit sous vos yeux et que vous apercevez toute une rangée de visages perplexes et immobiles autour de vous, faites-le premier pas.
Après tout, mieux vaut devenir un héros temporaire qu’un spectateur permanent, non ?
Bon faite attention tout de même à vous hein 😅 On y tient à la communauté Cérébral ❤️
🕵️ L’énigme de la semaine !
Chaque semaine, on vous propose une petite énigme pour faire travailler vos méninges !
L’énigme de la semaine dernière était :
Vous disposez de 12 pièces d’or identiques, dont l’une est fausse et pèse moins. À l’aide d’une balance à plateaux, comment identifier la pièce fausse en seulement 3 pesées ?
Et la réponse était : Divisez les pièces en trois groupes de 4. Pesez deux groupes l’un contre l’autre :
Si les deux pans s’équilibrent, la fausse pièce se trouve dans le troisième groupe.
Sinon, le groupe le plus léger contient la pièce défectueuse. Ensuite, appliquez une stratégie de division similaire sur le groupe suspect pour isoler la fausse pièce en trois pesées au total.
La nouvelle énigme est : 👇
7. Le pont et les bandits
Contexte : Quatre personnes doivent traverser un pont la nuit pour fuir un danger. Elles disposent d’une seule lampe qu’il faut impérativement emporter lors de chaque traversée. Au maximum deux personnes peuvent traverser simultanément et, lorsqu’elles vont à des rythmes différents, elles avancent à la vitesse de la plus lente. Les temps individuels pour traverser le pont sont :
- Personne A : 1 minute
- Personne B : 2 minutes
- Personne C : 5 minutes
- Personne D : 10 minutes
Question :
Quelle stratégie permet à tous de traverser le pont en un maximum de 17 minutes ?
Voilà, c’est tout pour cette semaine !
Cérébralement vôtre,
Bertrand & Romain 🧠✨
PS: N’hésitez pas à partager cette newsletter avec vos proches / ami(e)s / collègue(s). C’est une bonne dose de motivation pour nous !
Et puis si vous n’êtes pas abonné, abonnez-vous ! 😊
PS: n’hésitez vraiment pas à nous faire des retours sur ce que vous aimeriez voir !
Disclaimer : Les informations présentées dans cette newsletter s'appuient sur des recherches scientifiques. Cependant, les résultats ne sont pas des certitudes absolues et représentent parfois des corrélations sans prouver de causalité directe. La science des neurosciences évolue constamment. Ces conseils sont des pistes de réflexion à considérer avec esprit critique.